Afin d’évaluer les risques au poste de travail, il existe des moyens de détection de gaz et de vapeurs de substances chimiques. Aujourd’hui, les moyens de détection disponibles sont nombreux. Il peut s’agir de dispositifs très simples, comme les tubes colorimétriques, ou alors d’appareils complexes et performants, comme les chromatographes portables.
Le présent article traite d’une étude sud-coréenne visant à élaborer des fibres colorimétriques souples capables de détecter la présence d’hydrogène. Pour cela des nanofibres de polyacrylonitrile (PAN), préparées par électrospinning ont été chargées en nanoparticules d’oxyde de palladium dopé à l’oxyde de zinc. Un tel capteur d’hydrogène colorimétrique stable, souple et efficace a un grand potentiel pour détecter et surveiller avec précision et à l’œil nu les fuites d’hydrogène grâce à un changement rapide et irréversible de couleur. Afin de protéger ces fibres indicatrices, un revêtement fin à base de polydiméthylsiloxane (PDMS) a été réalisé. Sur le même principe les auteurs ont préparé des fils et des films nanocomposites souples.
Ces matériaux, qui sont capables de détecter une teneur en hydrogène de 1000 ppm dans l’air en moins de 2 minutes, peuvent tout à fait fonctionnaliser un vêtement de sécurité.
Serveur web : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0040517520912729
Date : 10/2020