L’article se penche sur l’automatisation de l’industrie et la cobotisation des lignes de production Alors que certains voient ces tendances comme une source de suppression d’emplois, les deux auteurs ont un avis différent et ont identifié des bénéfices potentiels pour les industries manufacturières dont fait partie l’industrie textile. Pour eux le cobot, ou robot collaboratif, est un robot conçu pour interagir physiquement avec des personnes dans un espace de travail partagé. Les cobots doivent être perçus comme ayant été programmés pour accomplir, avec précision et rapidité, de nombreuses tâches manuelles répétitives, permettant ainsi aux personnes de réaliser des activités à plus forte valeur ajoutée. Légers et facilement déplaçables, ils doivent être sûrs, polyvalents, travailler avec des forces et des vitesses limitées, être capable de ressentir leur environnement afin de pouvoir réagir à des interactions imprévues, pourvoir protéger l’être humain, et pouvoir être activés et programmés de manière très intuitive.
L’article cite les normes ISO 13849-1, ISO 10218-1, ISO 10218-2, ISO/TS 15066 et ISO 12100 relatives à la sécurité des machines et requises pour les technologies cobotiques. Le coût d’un cobot est relativement abordable (environ 50 000 GBP, c’est-à-dire environ 56 000 Euros) et correspond au coût salarial d’un opérateur à temps plein. Cependant, il ne prend ni pause ni congé et peut être opérationnel 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les auteurs soulignent le fait que l’intégration de cobots dans une ligne de fabrication permet au personnel d’effectuer d’autres activités à plus forte valeur ajoutée ou de palier au départ en retraite d’opérateurs.
Les auteurs ont aussi recensé 16 fabricants de cobots qui se partagent actuellement le marché et qui développent 27 modèles de cobots différents. L’article cite notamment les fabricants Kuka AG, ABB, FANUC (Fuji Automatic NUmerical Control), Stäubli International AG, Universal Robots A/S, Rethink Robotics, et F&P Personal Robotics.
Date : 06/2018