Qualifiées de polluantes pour l’environnement et/ou toxiques pour le consommateur, les substances chimiques utilisées lors la fabrication des articles textiles (apprêts de fonctionnalisation, de finition, ou encore colorants) sont controversées depuis quelques années pour leur potentiel impact négatif sur la santé et la planète. Le cadre réglementaire est donc adapté de façon régulière afin de répondre aux enjeux de leur substitution et de la recherche de solutions alternatives.

En mars 2022, la Commission européenne a ainsi publié « La vision de la Commission pour les textiles à l’horizon 2030« , dans laquelle est indiqué qu’en 2030 donc, « tous les produits textiles mis sur le marché de l’UE seront durables, réparables et recyclables, fabriqués en grande partie à partir de fibres, recyclées, exempts de substances dangereuses, produits dans le respect des droits sociaux ».

Le 22 décembre 2022, le Gouvernement français a quant à lui annoncé la présentation d’un plan d’action pour janvier 2023 afin d’encadrer l’usage des produits perfluoés (PFAS), par exemple utilisés pour imperméabiliser des étoffes. Leurs conséquences sur l’environnement sont étudiées depuis quelques années, et selon les déclarations du ministère français de la Transition écologique, celui-ci « travaille avec les acteurs du milieu industriel pour réduire l’usage de ces produits en 2023 et trouver des solutions durables de substitution ».

En novembre dernier, Greenpeace révélait par ailleurs dans un de ses rapports avoir analysé plusieurs vêtements proposés par la marque de mode SHEIN. Selon l’ONG, 7 des 47 articles textiles testés contenaient des produits chimiques dangereux dans des proportions non conformes aux limites réglementaires imposées en Union européenne, 5 produits dépassaient les limites de 100 % ou plus, un total de 15 des produits contenait des produits chimiques dangereux à des niveaux préoccupants (32 %). Une analyse préoccupante à l’heure où les marques d’ultra fast-fashion renforcent toujours plus leur influence sur la consommation mondiale de vêtements.

Que ces substances chimiques soient intégrées au moment de la fabrication ou qu’elles apparaissent sous forme de résidus ou impuretés, leur présence tout au long du cycle de vie des produits impacte, de fait, l’évolution des cadres réglementaires européens et français, leur substitution par des produits/process alternatifs étant un véritable enjeu pour l’avenir de la filière.

> Le jeudi 2 février, à 17h (online), Carole Garbowski, Eva Debruyne, Denis Couvret et Richard Martinetti d’IFTH vous proposent  de faire un tour d’horizon de l’actualité des réglementations liées aux substances nocives, avec notamment :

  • Rappel des contextes réglementaires français avec la fiche produit couverte par la loi AGEC et européen au travers des objectifs du Green Deal
  • Point sur 2 principaux moteurs de l’élimination et la substitution des substances chimiques toxiques ou préoccupantes : REACH /BREF Textiles
  • Exemples d’outils pour sécuriser ses contrôles au travers de Labels textiles (type OEKO-TEX®, ECOLABEL, Bluesign)

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-17/01/2023-

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