L’article traite d’un projet de recherche, lancé en 2015, relatif à la nanomédecine mené conjointement par le CNRS de Strasbourg, l’ECPM (Ecole européenne de Chimie, Polymères et Matériaux de Strasbourg), l’ICPEES (Institut de Chimie et Procédés pour l’Energie, l’Environnement et la Santé), l’INSERM Strasbourg et l’IPCMS (Institut de Physique et de Chimie des Matériaux de Strasbourg).
Il s’agit de mettre au point un nouveau type d’implant médical nanocomposite capable à la fois d’être suivi par imagerie médicale et de libérer de manière contrôlée un principe thérapeutique anticancéreux. L’implant est constitué d’un support en nanotubes de carbone ou en feuilles de graphène que l’on va revêtir, selon la méthode sol-gel, d’une couche de silice mésoporeuse chargée en principe actif (doxorubicine). La libération contrôlée du principe actif s’opère sous une lumière en proche infrarouge. Après le succès de premiers essais en solution, des tests vont être menés en laboratoire sur des cellules cancéreuses. Pour cette phase, l’équipe bénéficie d’un financement de 50 000 Euros accordé par l’Institut Carnot MICA (Materials Institute Carnot Alsace).
Un article relatif à ces travaux a été publié en février 2018 dans la revue Advanced Functional Materials sous le titre « Engineering of Mesoporous Silica Coated Carbon?Based Materials Optimized for an Ultrahigh Doxorubicin Payload and a Drug Release Activated by pH, T, and NIR-light ».
Date : 01/2019