Tissus superhydrophobes à durabilité mécanique préparés selon une méthode de traitement au plasma en deux étapes

La plupart des traitements visant à conférer un caractère de superhydrophobie à une étoffe textile sont basés sur des techniques de fabrication additive, par revêtement d’une fonctionnalité. L’article présente des travaux, menés par une équipe grecque, relatifs à une modification directe de la surface de trois tissus de polyester. Ce traitement, qui fait intervenir la technologie plasma, consiste en une première étape d’attaque de surface (etching en milieu oxygène), qui va générer une nanotexturation à la surface des fibres (voir effets « Lotus et « capucine »), puis en une étape de dépôt en présence du gaz C4F8 (octafluorocyclobutane) afin de faire baisser l’énergie de surface du support. Cette opération en deux étapes, d’un total de 14 minutes, va permettre d’obtenir des propriétés antiadhésives et autonettoyantes. Les supports ainsi traités présentent un angle de contact supérieur à 150° par rapport à l’eau, avec une hystérésis de l’angle de contact inférieur à 7°. Ces bonnes propriétés de superhydrophobie sont maintenues même après avoir froissés 5 fois les étoffes à la main. Par contre la topographie de surface ne permet pas de développer des caractéristiques de superoléophobie. Selon les chercheurs, cette méthode serait tout à fait transposable à d’autres matières que le polyester.

Source :  https://www.mdpi.com/2079-6412/8/10/351

Date : 10/2018

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